Curriculum vitae

Actuellement,

je travaille au Centre Pompidou. Le petit nom inscrit sur mon contrat est « responsable éditorial » mais je trouve que ce nom ne correspond pas tout à fait à ma fonction. Quand je me présente, j’explique selon les cas que je suis chargé de projets mobiles, chargé d’une partie de l’alimentation du site internet (même si j’y mets de moins en moins les main) ou encore responsable de la stratégie réseaux sociaux du Centre Pompidou. Tout ceci peut sembler hétéroclite mais compose en réalité un ensemble très cohérent qui s’est constitué au fil du temps…
En mars 2010 je prends en effet la fonction d’assistant éditorial ; petit à petit, depuis le webmastering jusqu’à l’organisation d’événements sociaux, je dessine les contours d’une pratique globale permettant de faire un relai efficace de l’identité numérique du Centre Pompidou qui prend forme dans le projet du nouveau site internet dont le nom de code était alors CPV.
En décembre 2011, je prends mes fonctions actuelles dans la continuité de mon travail précédent, avec plus de responsabilités et de possibilités. Au sein de l’équipe déjà constituée du Service Multimédia (9 personnes dont l’harmonie et la qualité du travail reposent sur les épaules d’Emmanuelle Bermès), je suis rejoint, pour constituer une petite équipe responsable de la vie communautaire et de la vie du site, par Aurore Gallarino (en service civique, donc malheureusement provisoirement) et Thomas Chevet (dans mes anciennes fonctions).
Quant à ce que nous faisons de beau…eh bien, c’est une grande part de la raison d’être de ce blog!

Et avant ?
Peut-être vous demandez-vous comme je suis arrivé à ce poste ?
En octobre 2009, j’entre en stage au Mnam pour participer à elles@centrepompidou. J’anime alors le blog de l’exposition en mettant pour la première fois en place mes actions autonomes de community management.
En parallèle, je donne également des cours d’études culturelles à l’université de Lille 3, remplaçant Marie-Hélène Bourcier pour les CM et TD qu’elle ne pouvait dispenser durant tout le premier semestre aux étudiants de troisième année de la licence que j’avais moi-même suivie.
Cette expérience fut l’une des plus enrichissantes que j’aimerais recommencer dès que possible et que je retrouve en partie lorsque je dispense de petites formations ou des conférences dans le cadre de mes fonctions actuelles.

Ma formation…
… vous l’aurez compris, est composite. J’ai peut-être toujours été un peu dans la marge, toujours poussé par de grandes envies transdisciplinaires… De fait, je commence un cursus scientifique avec un bac orienté biologie avant de quitter cette voie pendant ma première année de fac. Eh oui, très porté sur certaines matières telles que la biochimie ou la génétique, j’avais du mal à me faire à la prédominance des mathématiques et de la physique… Je laissais donc mon côté littéraire refaire surface.
L’année suivante, je la consacrais au début d’une licence Études Artistiques et Culturelles,s’interrogeant de manière transversale à l’art : sociologie, médiation, esthétique, environnement administratif, etc, Tous les thèmes étaient balayés. Je trouvais ma voie au fil des semestres en me spécialisant sur les questions de pouvoir dans la culture par une approche culturaliste.
Pour faire suite à cette licence, je m’engage dans un master dit « études culturelles » à la Sorbonne. Une lutte s’engage alors encore un peu plus avec l’institution, car la pratique des études culturelles y était tellement francisée qu’elle en perdait tout son sens. J’ai tenu bon en travaillant justement sur les théories institutionnelles de l’art en confrontation avec les pratiques queer.
J’ai ensuite entrepris une recherche doctorale à la Sorbonne Nouvelle sous la direction d’Eric Maigret, qui aurait dû me permettre de poser des éléments de réponses aux enjeux identitaires des pratiques queer dans le cadre de la sociabilisation par internet des homosexuels, depuis l’apparition de la trithérapie. Mais pour le moment, mon emploi au Centre Pompidou a pris trop de place et j’ai dû reporter cette ambition.

En parallèle j’ai également mené des études d’arts plastiques. Un cursus qui m’a lui aussi beaucoup apporté grâce à sa diversité et m’a donné l’occasion de comprendre le phénomène artistique sous l’angle double de la pratique et de la théorie. Cette expérience dura jusqu’à ce que la responsable du master décide qu’un stage de au Centre Pompidou ne collait pas avec l’esprit de la maison… m’empêchant de présenter les examens de l’ultime semestre.

Je dois avouer qu’avec ses chaos, ses incertitudes, ses allers-retours et ses difficultés, je suis heureux d’avoir suivi ce chemin. Associé à de nombreuses expériences professionnelles plus ou moins gratifiantes, parfois très intéressantes et enrichissantes surtout quand elles avaient pour cadre le monde de la culture, ces quelques années d’études m’ont permis d’appréhender le monde professionnel sans grande crainte.

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