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#PaperToy for a strong strategy

Centre Pompidou launched a special Tumblr a few months ago : people are invited to post pictures about a theme linked with the Centre Pompidou schedule. The picture represents a Paper Toy, a paper character customized by the user. Even it’s a game, with 3 special prizes (catalog, album and bags of the Roy Lichtenstein’s exhibition), what is the point of this project regarding to the Centre Pompidou strategy on social medias ? And how does it work?

 

A quick presentation :

The game takes place on Tumblr. We chose this platform because It was possible to use a personalized template for the design – we created one with responsive design, which is important to allow usage from anywhere, anytime, anyone… It wasn’t simple to develop it, but we had a talented developer! For example, it was important to understand how it’s possible to create a participative interface, and adapt the design and functions: Tumblr seems to be a regular website, but it’s very different and there are many limits during development. So, it’s possible to create an interface for the contribution with Tumblr, and it’s interesting for Centre Pompidou having this on the social media, because it’s one of the most interesting community about graphic culture.

So, the Centre Pompidou purpose is not to push some official content from the institution, or content from artists: it’s to let people say their interpretation of the contemporary creation. For example, the first theme related to Le Nouveau Festival, a transdisciplinary festival of which the theme was « languages », this year. So, people sent pictures of characters talking, singing, watching TV… or with a QR code!

Now, the new theme is about Roy Lichtenstein. Thinking of his practice of engraving, I looked with colleagues for an artist with a special technique: drawing with a pen. It is a more popular practice than engraving, but it can be linked to the exhibition’s theme : artist’s experiments.

I asked Isabelle Kessedjan to create the first character and imagine the first story, and we filmed her with the time laps system to create a teaser. This short film was used to promote the game and to explain it.

 

Why create such a blog ?

One of the important points of this blog is obvious: to create interaction between audience and Centre Pompidou. This interaction is based on the Centre Pompidou schedule, allowing users explore different themes and communicate about exhibitions, festivals, and so on. But, why realize that through this kind of Tumblr?

The digital project of Centre Pompidou is focused on involving people in the creation of content. A lot of projects are designed for a textual approach of the creation, like the Centre Pompidou experience on Twitter or the partnership with Wikimedia France I already talked about here. But, words are just one way to communicate! Pictures are a strong and unexplored means to do that for Centre Pompidou.

Why can’t we use pictures as much as we want? Simply because of the complicated aspect of the French copyright ! It costs a lot (for a short time) and it’s necessary to ask a lot of authorizations (from the artist of course, but also from collecting societies which are very strong…); there’s no fair use! So I have always regretted not using pictures on social medias. Letting people create pictures and share them through this type of project is an original way to be on Tumblr, a platform is largely dedicated to design and graphic creation. And it’s really necessary for Centre Pompidou to prove that themes which are treated with words for a part of the audience could be treated with pictures for the other part of the audience.

 

How does it work?

People had to use the paper toy’s pattern by Tougui, a French artist. It’s the same each time, blank and after having downloaded it, ready to be customized. The base of the model is a geometrical shape, able to be used in different positions to imagine different kinds of legs. And the trunk (or the head… it’s the same part) is also an ambivalent geometrical shape. There is a large surface to draw on : the character had to be designed for newbies and easy use.

Each theme suggest a new type of character. For the moment, it’s about imagining a story to explain why a Roy Lichtenstein’s character is crying. The first step is to think about a funny, artsy, special or true story, then to invent a way of describing it with this character: in which background? With an accessory or not? Will he say anything? There are a lot of decisions to make, it’s not easy to write a scenario in a unique comic strip box!

Then, it’s the time for glue and scissor.

Or you can delegate this to your child, your nephews, or anyone else.

Then, it’s time for the picture! I already know that a participant built just one paper toy and preferred to duplicate it with Photoshop to create a situation with tow paper toys… why not, but it’s not necessarily easier for anyone. Anyway, when you have a picture, you can post it on http://centrepompidou.tumblr.com and tag it with the key word of the moment : #Lichtenstein. I will receive a notification and validate it. Now, you’re in the running for the prize!

Ce que m’a appris la semaine…

… C’est que Facebook allait imposer sur un temps très court un changement profond de l’apparence de ses pages fan. Une façon de faire qui se radicalise un peu plus par rapport à ses anciennes pratiques et qui montre peut-être un peu de fébrilité face aux gages nécessaires à donner pour maintenir son écosystème.

Mais ce que m’a aussi apporté la semaine, c’est une bonne dose d’adrénaline. Autour de deux projets actuels principalement, nous avons été confrontés au besoin de faire vite et bien, notamment pour organiser un concours dans le cadre du nouveau festival du Centre Pompidou. Virtuel ? Notre activité s’est retrouvée pourtant confrontée à des contraintes bien physiques (lieu, temps…) et a mis à rude épreuve une organisation que nous rodons à peine.
Car dans ces cas là, il est inestimable de pouvoir compter sur une équipe efficace. Lorsqu’on a une équipe avec soi, la différence se fait nettement sentir car, tout à coup, les choses se font. Ma frustration d’avoir longtemps été seul, sans relais de mon action, à vite été effacée par le plaisir d’un travail commun, basé sur une grande flexibilité d’esprit et des routines de travail qui permettent d’avancer efficacement en construisant de la nouveauté.

Notre méthode consiste tout d’abord, à aller chercher ce que nous appelons très mal à propos les influenceurs. Car en effet, le but est de pouvoir prévenir une série ciblée de personnes qui pourront être intéressées ou se faire le relais de l’événement qu’on propose. Mais justement, notre angle n’est pas tellement l’influence, même si c’est un facteur qui rentre en ligne de compte, que la qualité des contenus que produisent ces personnes.
Il nous manque encore pas mal d’outils, et il est difficile de panacher entre influence et qualité, mais nous nous y essayons et modifions de manière empirique nos approches selon les cas. Ce travail de reconnaissance, c’est celui que mène Aurore, principalement. Il est essentiel car il est à la base de l’échange qui doit se produire sur les réseaux sociaux.

Vient ensuite la mise en place des éléments plus concrets.
Nous avons pour le jeu concours utilisé des grands classiques et mis en place un pool sur Flickr. Tout ne nous a pas convaincu dans l’utilisation de cette plateforme – notamment Thomas, qui est plus en charge de cette partie. Mais je pensais qu’il était essentiel dans le cadre qui est le nôtre de reprendre des dispositifs communs, des dispositifs traditionnels qui auraient permis aux internautes de s’y retrouver. Le concours photo, c’est Flickr ou rien, non?

J’avoue que cette démarche est un peu contraire à ma position habituelle : diversifier les plateformes, ne pas proposer ce qui est proposé partout ailleurs (ou en tout cas « pas que »).
Mais le contexte était ici particulier. En effet, en nous basant sur les groupes d’influenceurs que nous avions cibles, sur le temps et les contraintes précises de cette activité dans le cadre du Nouveau festival, nous avions fait le choix de perturber le rythme habituel de ces concours photo et de proposer un temps ultra court. Il nous fallait être dans la continuité des autres concours photo, mais aussi dans l’esprit du Centre Pompidou, où la prise de photographie est autorisée partout a priori, sauf dans les espaces signalés (souvent à la demande des artistes ou des ayants-droits qui y sont exposés). Le jeu concours photo était une bonne idée! Mais elle est arrivée un peu tard.
Il nous restait donc le choix de mettre un maximum d’effets sur un événement, de proposer à des gens de venir physiquement nous rencontrer, en essayant de mettre en place des visites avec les médiateurs à cette occasion spéciale, etc. Des choses plus efficaces auprès d’une communauté acquise que de nouveaux groupes.
Tout était en place, avec une grande efficacité.

Et là… je me suis refusé à ne pas faire participer à cette organisation tous ceux qui auraient dû en faire partie dans le cadre d’un fonctionnement normal (à force de faire autrement, l’institution détruit l’efficacité qu’elle peut avoir). Mais certains corps de métier n’ont pas vocation, de manière structurelle, à travailler sur le temps court. Ainsi, les complexité des droits de reproduction des oeuvres ont entraîné des craintes qu’il aurait fallu rassurer par un long travail de balisage juridique et par des prises de positions hiérarchiques qui n’ont pas encore eu l’occasion d’être explicites. Ce manque de temps à empêché le concours de se réaliser et nous avons communiqué sur le fait que le concours était annulé dans le cadre du Nouveau festival et que nous en proposerions un autre prochainement.

Ce cas d’école tend à montrer qu’il est impossible de mettre en place une stratégie sociale sans une vraie équipe, dont chaque membre porte un aspect essentiel. Le travail de Community management ne peut pas être un travail solitaire car il nécessite de faire appel à de nombreuses expertises différentes qu’il faut regrouper et organiser. Souvent, ce travail est réalisé en bout de chaîne. Peut-être est-ce un biais de l’organisation interne au Centre Pompidou, mais le fait que le Community management ait longtemps été réalisé par la même personne que le webmastering à renforcé l’idée fausse qu’il s’agit d’un simple média fonctionnant sur le modèle de la seringue hypodermique : un contenu poussé dans un média entraînant forcément une réaction d’adhésion. S’il est déjà parfois difficile d’avoir ces contenus, être inclus dans la chaîne de production relève du défi (là encore, est-ce un biais, car nous ne sommes pas producteurs ?).

Cette semaine fut donc celle de l’apprentissage du Community management de crise – d’autant que j’aurais sûrement l’occasion de revenir sur les autres éléments de la semaine qui occuperont les prochaines également!